Dmitri Rybolovlev, la taupe qui a pillé la Russie

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« Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, dans une société où les masses laborieuses végètent dans la misère, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de liberté réelle et véritable ». – V. I. Lénine –

Une catastrophe écologique a mis en lumière le pillage des sous-sols de notre mère patrie par des hommes d’affaires et des fonctionnaires avides d’argent et de pouvoir. Je parle évidemment de ce qui s’est passé à Perm sur le site de Solikamsk. Parce qu’il a privilégié la course au profit, le groupe Uralkali a extrait des millions de tonnes de potasse sans se soucier des conséquences pour l’environnement et ses employés et surtout sans investir dans les dispositifs qui auraient pu éviter ce qui s’est passé. Depuis, ne reste que ce que le capitalisme sauvage sans foi ni loi est capable de produire lorsque l’Etat et la société abdiquent devant le pouvoir de l’argent: une doline d'environ 40 mètres de diamètre.

Ce capitalisme est une gangrène. On veut nous faire croire qu’il n’a pas de visage, que ce sont les marchés, les fonds de pension qui nourrissent la bête immonde. Mais ce capitalisme sauvage a un visage. Dans l’affaire qui nous intéresse c’est celui de Dmitry Rybolovlev. Patron d’Uralkali, il a tout fait pour se soustraire à ses responsabilités. Le trou qu’il laisse derrière lui, résume bien ce qu’il est: une taupe! Une taupe qui ronge notre économie, vampirise les ouvriers, vide notre sous-sol. Aujourd’hui, il vit à l’étranger, reclus dans des paradis fiscaux, sur son yacht, son île. Ses seules lectures sont les cours de la bourse. Ses seules distractions, des call-girls de luxe. Il évite de venir en Russie. Il a bien raison car il n’est plus Russe. C’est un apatride, un vampire. Sa fortune, estimée à plus de 8 milliards de dollars ne lui suffit pas. Camarades, regardez son œuvre, ce trou béant laissé aux générations futures. Dmitri Rybolovlev est un traître! Il a renié ses racines. Il n’est pas le seul. D’autres oligarques se sont nourris de notre sang et de la sève de nos arbres. Il n’est jamais trop tard pour réagir. Leur arrogance les aveugle. Ils ne voient pas pousser les feuilles de la révolte. L’histoire de notre peuple qui a su se retourner contre les tyrans devrait les inciter à plus de prudence.

Un jour nous reboucherons le trou de Solikamsk et nous y enterrons les rêves de grandeur de tous ces pilleurs. Qu’ils se le disent. Nous sommes pauvres mais nombreux. Une révolution est en marche. Une révolution verte qui va entreprendre la dépollution de notre société et la restitution des richesses au peuple. Nous promettons à Dmitry Rybolovlev et à ses comparses des nuits blanches sans paillettes, sans filles et sans musique. Des nuits où leurs suppliques se perdront dans le silence de la toundra.